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La néophobie alimentaire chez le rongeur

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La néophobie alimentaire est un comportement que l’on retrouve très fréquemment chez l’enfant, l’adolescent mais aussi l’adulte. Cependant l’homme n’est pas le seul à être touché, ce comportement plus rare mais existant, se retrouve chez les mammifères notamment les chats, les chiens aussi et surtout chez le rat, celui qui nous intéresse précisément. Mais alors comment analyser ce comportement chez le rat ? Pourquoi est-il néophobe ? Quelles sont les conséquences dans la cadre d'une dératisation  ?

Par définition néophobie s’oppose à néophilie, qui est l’attrait pour la nouveauté. La néophobie peut se caractériser envers un objet, un lieu ou dans le cas qui nous intéresse envers un aliment. La néophobie alimentaire induit un comportement d’évitement ou de rejet envers l’aliment en question. Le rat par exemple, est un excellent témoin de ce type de réaction.

Cette réticence ou la peur de tester un nouvel aliment est également une manière sélective de consommer des mets déjà connus et intégrés dans le cadre d’un régime alimentaire défini. Un élément extérieur aux habitudes de consommation du rongeur déclenche une modification du comportement.

La néophobie alimentaire chez le rongeur

Comment naît la néophobie alimentaire ?

Ce trouble alimentaire est occasionné par différents facteurs. Une très forte anxiété, une modification soudaine des habitudes du quotidien ou encore un traumatisme violent qui déclenchent ce comportement. Ce désordre peut également naître d’un problème de santé.

La néophobie alimentaire est-elle innée ?

De plus en plus d’études tentent de démontrer le rôle et l’importance de l'apprentissage gustatif chez le rongeur, notamment lors de la période prénatale. L’idée même d’influence gustative in utero est relativement récente, cependant elle met en avant l’impact sur le mammifère dès lors qu’il atteint l’âge adulte.

In utero, les embryons réagissent à différents apprentissages gustatifs qui se font à la fin de la gestation. Par conséquent, un rat qui est exposé dans la période de gestation à certaines substances sera attiré par cette même substance. Ces diverses situations vécues par une femelle gestante pourraient très certainement avoir une influence durable sur sa progéniture.

Chez le rat on parle plus volontiers de l’aversion gustative conditionnée ou d'effet Garcia. Ce processus biologique apprend à l’animal à éviter un aliment qui a souvent été associé à un trouble interne (fréquemment un trouble digestif). Le rat ingère des appâts empoisonnés, le poison entraîne des troubles digestifs graves voire le décès de l’animal. Les survivants de cet empoisonnement évitent d’ingérer tout aliment ayant le même goût et la même odeur.

Et quelles sont les incidences pour la dératisation ?

Particulièrement intelligent, méfiant et sélectif, le rongeur ne se laisse pas piéger aussi facilement. Nous l’avons vu en amont, il s’adapte aux différents pièges qu’on lui tend. La dératisation prend alors une toute autre dimension. Piéger le rongeur avec de la nourriture ne suffit plus depuis longtemps, car cela ne donne pas de résultats concluants sur le long terme. 

Dans la dératisation, il faut comprendre que les rongeurs n'iront pas ou difficilement consommer des aliments nouveaux si leurs autres ressources alimentaires sont connues et en quantités suffisantes.

Si par contre les quantités sont insuffisantes pour la colonie de rongeurs, il sera désigné “un volontaire ou un gouteur”. Les autres rats viendront vérifier que l'odeur de ce nouvel aliment persiste sur le museau du cobaye pendant plusieurs jours et que celui-ci ne montre pas de signes de souffrances digestives. C'est alors que le reste de la colonie pourra éventuellement consommer ce nouvel aliment. Les rongeurs ne veulent en effet ne prendre aucuns risques. C'est la raison pour laquelle éradiquer les rongeurs n'est pas aussi simple qu'une désinsectisation. Les rongeurs et plus particulièrement les rats sont réellement doté d'une intelligence de survie.

Pour une plus grande efficacité et un leurre maximum, les rodonticides utilisent une substance particulièrement appétente en complément du raticide.

La néophobie et ses conséquences

D’un naturel méfiant, le rongeur évite ainsi certains dangers. Il ne consomme pas ce qui risque de le rendre malade voire de le tuer. Il se protège tout simplement contre toute absorption de produits toxiques. Aidé d’un odorat et d’un goût très développé, le rat détecte les nouveaux mets, provoquant ainsi un évitement de la consommation de produits nouveaux et potentiellement toxiques.

Cependant, ce comportement d’évitement peut avoir de lourdes conséquences sur le rat. Sa capacité exploratoire alimentaire est en alerte, voire en danger, et en cas de pénurie alimentaire, ce dernier risque de s’auto-censurer dans la recherche de nourriture. Le résultat serait alors tout simplement la mort du rongeur.

Nous n’en sommes pas là me direz-vous !!! bien au contraire. Le rat est sous les feux des projecteurs ces derniers temps, sa population croît à vue d’œil et cela ne risque pas de changer dans un futur proche ! En effet, la gestion hasardeuse des traitements des déchets dans les grandes villes françaises assure aux rats un garde-manger à ciel ouvert.

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