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L’entomophobie ou la peur de l’insecte

Sommaire

entomophobie peur des insectes Les acteurs et les professionnels de la lutte antiparasitaire sont souvent confrontés à diverses réactions de la clientèle en demande d’une désinsectisation. Nous connaissons le syndrome de Diogène, mais que savons-nous de l’entomophobie qui touche 7 personnes sur 10 en France ? 

L’entomophobie, du grec entoma = insecte et phobo = effroi, peur.

L’entomophobie est la peur irraisonnée et incontrôlable qui concerne les insectes bourdonnants, rampants et volants.  

La phobie, de manière générale, est très souvent développée suite à une expérience traumatisante ou désagréable. Cette expérience peut être vécue dans l’enfance. Dans l’inconscient l’insecte est associé à la maladie, au manque d’hygiène et à sa prolifération rapide et incontrôlable. Il y a différents stades de crainte et d’anxiété face à l’insecte. Certains insectes comme la coccinelle sont plus facilement acceptés car ils sont considérés jolis et sans danger ou sans impact pour la santé. Les insectes utiles pour l’environnement sont de la même manière perçus différemment. 

Les phobies les plus courantes à l'envers des insectes sont les suivantes : 

  • L’arachnophobie désigne la peur des araignées ;
  • L’acarophobie désigne la peur des acariens ;
  • L’apiphobie désigne la peur des abeilles, des guêpes ou des frelons ou autres insectes piqueurs ;
  • La lépidophobie désigne la peur des papillons ;
  • La myrmécophobie désigne la phobie des fourmis. 

Qu’est ce qui provoque la phobie de l’insecte ? 

De nombreux facteurs développent la phobie de l’insecte :  

  • une mauvaise expérience traumatisante avec la présence d’un insecte,
  • une forte anxiété qui est alimentée à la vue ou à la pensée de la présence de l'insecte,
  • la peur d'une contamination par l’insecte, par exemple la blatte qui est perçue comme un insecte véhiculant des maladies, des germes et des bactéries,
  • la peur que l’insecte s’immisce dans la vie quotidienne de la personne sans pouvoir le contrôler, 
  • la présence de l’insecte partout dans l’environnement,
  • la possibilité que l’insecte peut entrer dans le corps par les orifices,
  • l'apparence dégoûtante et répugnante de l’insecte,
  • le fort sentiment de manque d’hygiène et de saleté,
  • la menace liée à la maladie ou à la piqûre de l’insecte,
  • la peur de la souillure du corps et de l’environnement. 

La manifestation de l’entomophobie sur la personne

Encore une fois les facteurs sont très divers et variés en fonction de la personne victime d’entomophobie. La simple idée ou pensée de la proximité de l’insecte provoque des symptômes physiques et mentaux importants et difficilement contrôlables : 

Des troubles physiques, psychologiques et comportementaux :  

  • le trouble physique et somatique est représenté par des crises de panique, un fort sentiment d’oppression et le souffle court, un malaise et une forte anxiété, des vertiges accompagnés de sueur.
  • le trouble psychologique est représenté par une pensée obsessionnelle de l’insecte engendrant une incapacité à se fixer sur certaines tâches, la perte du sommeil, des idées noires, l’angoisse de l’insecte qui perturbe les activités quotidiennes provoquant un réel handicap.

Les conséquences de l’entomophobie sur la personne 

Les conséquences peuvent être dramatiques selon le niveau de stress et d’anxiété de la personne phobique. Cependant elles ne doivent pas être ignorées et prises à la légère. De la même manière l’entourage de la personne phobique doit être à son écoute et ne doit pas ignorer la souffrance de la victime.

Le résultat de la phobie a une répercussion directe sur la vie sociale, professionnelle et personnelle de la personne. L’isolement est alors possible, se couper de la société ou de son entourage démontre que le traumatisme n’est pas compris et pas partagé par l’entourage personnel ou professionnel.

Une grande fatigue physique et mentale survient provoquée par un manque de sommeil dû à des cauchemars toujours en relation avec la présence de l’insecte.

La détresse morale peut atteindre un niveau important qu’il faut rapidement prendre en compte. Cette détresse engendre l’isolement social de la personne qui développe une attitude obsessionnelle vis-à-vis de la propreté par exemple. 

Comment traiter l’entomophobie ? 

Une phobie, quelle qu’elle soit, ne doit pas être ignorée car elle ne fera que se développer et avoir un impact négatif de plus en plus incontrôlable sur la personne. L’entourage peut accompagner le phobique en l’aidant dans ses démarches, par exemple participer à la recherche d’informations sur l’insecte ciblé afin de dédramatiser l’angoisse. 

Contacter un professionnel de la désinsectisation et de la lutte antiparasitaire est de rigueur. Ce dernier rassure le phobique en appliquant un traitement adapté à l’infestation de l’insecte. Le rôle du technicien hygiéniste est de conseiller, de rassurer et d’expliquer l’impact de la présence de l’insecte en plus d’éradiquer l’intrus.  

Lorsque le traumatisme est important et difficilement gérable, il est vivement conseillé de consulter un médecin qui proposera un traitement adapté au niveau du traumatisme. La possibilité d’un traitement anxiolytique ou d’antidépresseurs est envisageable. 

Cependant, de nos jours différentes thérapies plus douces et très adaptées à la phobie de l’insecte par exemple, sont disponibles et facilement accessibles. La pratique de l’hypnose, l'acupuncture font partie de ces thérapies douces qui donnent de bons résultats. 

Le recours à des thérapies psychologiques comportementales et cognitives est également une solution. Quand le phobique est confronté à la dépression, une réponse rapide au trouble psychologique et comportemental est donc nécessaire. 

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